Découverte des dommages causés par une infiltration d’eau
Lors d’un appel de Nathalie, j’ai pu constater les ravages d’une infiltration d’eau au départ de sa cabine de douche. Cette mère de famille, résidant à la Grand Mare, près de Rouen, avait confié des travaux de plomberie à un « bricolo » pour son pavillon. Ces travaux ont été terminés en août, et seulement trois mois plus tard, des taches d’humidité sont apparues sur les murs de la chambre contiguë à la douche.
Les conséquences semblent dramatiques. La chambre adjacente à la salle de bains a même été abandonnée à cause de l’odeur provenant de la décomposition des murs et des cloisons en placo-plâtre, et cela même en laissant la fenêtre ouverte ! Pire encore, le problème a atteint le plafond de la cuisine, qui présente à son tour des taches sombres.
Une cabine de douche apparemment neuve
À première vue, la cabine de douche de Nathalie, à la Grand Mare sur les hauteurs de Rouen, ne laissait rien présager de ces soucis. Elle avait engagé un « bricoleur » pour installer la cabine de douche et relier un radiateur, en lui versant un montant en espèces jugé « important » selon ses dires.
Recherche de fuite d’eau
Nathalie a dû faire appel à d’autres plombiers, qui ont tous convenu que les infiltrations provenaient de la vidange du bac à douche. Toutefois, une inspection par caméra endoscopique a prouvé que ce n’était pas le cas. En effet, dans une situation de fuite au niveau de la vidange, le sous-sol du bac à douche devrait être humide, ce qui n’était pas le cas, le sol étant sec.
Dommages visibles à une certaine hauteur
A l’opposé dans la salle de bains, la cloison en carreaux de plâtre montre des boursouflures à environ un mètre cinquante du sol. Lorsque l’eau s’infiltre, elle entre par le bas, et non par le haut.
Les cloisons en carreaux de plâtre commencent à pourrir, dégageant une odeur nauséabonde. Nathalie est contrainte de laisser la fenêtre de la chambre, désormais inutilisée, ouverte en permanence.
Infiltration d’eau au rez-de-chaussée
Les mauvaises nouvelles continuent pour Nathalie, car les infiltrations d’eau se sont propagées au plafond de sa cuisine, rendant l’évaluation des dommages très compliquée. À l’origine, personne ne soupçonnait le mitigeur fixé sur le carrelage mural. Pourtant, c’est une erreur majeure ; les infiltrations proviennent des rosaces.
Identification du problème
Au premier abord, il est difficile de saisir la problématique de Nathalie. Entre la robinetterie et le carrelage mural, il aurait été nécessaire d’ajouter un joint d’étanchéité, que ce soit de la colle à carrelage ou du mastic silicone. Malheureusement, cela n’a pas été fait, et chaque douche a permis à une légère quantité d’eau de s’infiltrer entre la robinetterie et le carrelage.
Après trois mois, les plaques de placo ont commencé à « gonfler ».
Réparations nécessaires
Les infiltrations d’eau ont causé des dommages dans la chambre attenante à la salle de bains, mais aussi au rez-de-chaussée, dans la cuisine.
Un mauvais montage de radiateur
De plus, j’ai découvert que Nathalie avait également fait confiance à une personne incompétente pour le raccordement d’un radiateur en fonte à tube multicouches. Or, un radiateur doit impérativement être alimenté en quinconce pour ne pas perdre 50% de son efficacité thermique. C’est un exemple frappant de ce qu’il ne faut pas faire en se fiant à des amateurs.
Conclusion
Pour un bon fonctionnement, un raccordement de radiateur doit bien se faire en quinconce, c’est-à-dire que l’arrivée en rouge doit se faire par le haut du radiateur et le retour par le bas. Ces branchements doivent être faits en opposition, sinon le radiateur risque de perdre 50% de son pouvoir de chauffage.